Smart

tout le monde connait Smart , mais il faut savoir qu’au début le concept de ces petites voitures nous le devons à l’horloger suisse Swatch. (autre histoire) Smart annonce le début de sa production de Fortwo Electric Drive à Hambach ( près de Sarreguemines en Moselle) D’abord réservé à la location longue durée à Berlin elle intéresse déjà Londres pour un système de type “autolib” Mais ce n’est qu’après une évaluation de ses points de recharge que le véhicule sera proposé ailleurs ( Paris est aussi intressée…)

notice de calcul (2)

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quelques lettres au lieu de données numériques , au moment où sort sur les écrans l’affaire Farewell, on est encore en plein syndrome d’espionnage, alors que de nos jours , tout ceci est dans le domaine public…

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c’est quoi une valeur “convenable” en physique ?

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“une machine géométriquement conforme au schéma précédent” qu’il faut garder en tête pour suivre correctement.

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alternateur monophasé : c’est la même chose mais vu dans l’autre sens ; aujourd’hui on parlerait plutôt de récupération d’énergie , sans tous ces palabres.

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enfin un schéma mais sans cotes, à mon avis quand même à l’échelle 1/1

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voici quelques formules non couvertes par le secret d’état : relation entre pulsation et fréquence.

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induction entre 0,293B et 1,707B  précision de mesure ? dispersions des caractéristiques ?

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là on fait allusion à un “dispositif de commutation électronique” , dont personne n’a plus trace sinon sur les prototypes en cours de restauration.

voyons la suite.

voilà, vous avez la notice au complet ; c’était la poésie des polytechniciens de l’époque , vous allez découvrir la mienne par la suite , j’attends vos commentaires.

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02 septembre 2009

SMART

tout le monde connait Smart , mais il faut savoir qu’au début le concept de ces petites voitures nous le devons à l’horloger suisse Swatch. (autre histoire) Smart annonce le début de sa production de Fortwo Electric Drive à Hambach ( près de Sarreguemines en Moselle) D’abord réservé à la location longue durée à Berlin elle intéresse déjà Londres pour un système de type “autolib” Mais ce n’est qu’après une évaluation de ses points de recharge que le véhicule sera proposé ailleurs ( Paris est aussi intressée…)

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la voiture et l’AFPA

Étant membre de jury professionnel à l’AFPA de Pompey , et lors d’une soutenance des élèves j’ai vu qu’ils s’intéressaient à la gestion de la traction électrique des véhicules ; bon sujet de  TP; j’ai proposé aux enseignants de leur mettre à disposition un véhicule et de laisser libre cours aux élèves quant à la réalisation. La voiture a servi plusieurs années de banc test et les rapports des élèves auraient pu inspirer nos constructeurs au vu de la pertinence des études et des analyses fonctionnelles très poussées. Ils n’avaient gardé que la base : châssis , moteurs , batteries et levier de commande , tout le reste était à inventer ou à ré-inventer.
_MGP4372
voici la Porquerolles sortant du Hall du centre de Laxou-PompeyLaxou-Pompey

elle avait servi de support pendant près de 10 ans aux élèves de la section T.S.E.A.I.

qui ont ainsi touché du doigt la problématique de la voiture électrique

Le choix technologique s’était déjà porté sur des IGBT pour assurer la commutation de puissance , équivalent à ce qu’on trouve aujourd’hui sur les Prius et autres véhicules de série.

_MGP4374voici une vue de l’électronique embarquée avec comme idée novatrice la récupération d’énergie au freinage et en descente, le tout piloté par un micro contrôleur. Le plus surprenant c’est que ça fonctionnait très bien ( il fallait un PC portable sur les genoux mais ça c’est la phase de mise au point.

Dans le document de le promotion de mars 96 à mars 97 il y a foule d’informations techniques , relevés de courbes , …dommage que ce travail ne soit pas sorti de l’anonymat.

Régulation “new look”

Commençons par le début , c’est à dire la fin , l’organe de puissance : ici c’est un IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor ) soit un transistor bipolaire à grille isolée ( il existe quantité de sites sur le net traitant du sujet) mon choix s’est porté sur un kit vendu chez http://www.conrad.fr avec la référence 192287-62 pour le kit à monter et 191507-62 pour le kit déjà monté et testé aux prix respectifs de 29,95 et 55,90 euros. L’IGBT fourni dans le kit est un IRC540 avec un VDSS de 100V et un ID de 28A pour une puissance dissipée maxi de 150W, ce qui est déjà pas mal. Comme le kit de bas est donné pour 10A/30V je me suis cantonné à utiliser deux batteries de 12V au lieu des 4 d’origine ( c’est juste pour faire tourner la voiture) voici le schéma utilisé:
VE003

Examinons en détail le schéma : à l’entrée une base de temps à l’aide de ce bon vieux NE555 bien connu des modélistes avec leur télécommandes.

ce circuit nous délivre des triangles de tension dont la valeur peut varier de 600 Hz à environ 2 kHz . ces triangles attaquent le premier ampli op Op1 où ils sont comparés à une tension variable issue de P2 ( entre 0 et 9V) en sortie nous optenons des impulsions à largeur variable qui vont attaquer T1 et Té montés en push-pull et dont le point médiant va commander la grille de notre IGBT qui commande notre moteur. Un circuit annexe limite le courant pour protéger l’ensemble (Op2). Une diode de roue libre  D7 évite les ennuis. Le moteur tourne très bien en bas régime , mais dès qu’on le charge un peu il faut augmenter la fréquence de P1 vers 1kHz pour éviter du bagottage .

pour rendre ce circuit opérationnel il reste d’une part à mettre un transistor plus puissant avec un radiateur conséquent , par exemple un BUK416 avec une VDSS de 100V un ID de 100A et une puissance thermique absorbée de 300W entre 50 et 60euros chez Conrad ( un peu moins cher chez conrad.de ) . pour l’adaptation au Still il reste deux solutions , l’une mécanique, coupler un potentiomètre au levier ( délicat, peu fiable , c’est vraiment du “bricolage” ) l’autre , électronique, avec un circuit annexe de variation de tension  sur un ampli Op pris sur le 9V du montage et avec un pont de résistances adapté aux valeurs extrèmes du Still qui là aussi a de grandes dispertions de caractéristiques. j’attends vos réactions à ce type de montage, et je peux transmettre d’autre documents : hbtecno@free.fr

Posté par futurtecno à 15:48 – Commentaires [0]Rétroliens [0] – Permalien [#]

l’idée était bonne, mais…

Abordons quelque peu la technologie électronique de notre voiture de série construite à Creutzwald ; je n’ai pas pu étudier les prototypes faute de documents ou de schémas et les anciens de l’usine n’avaient pas de trace de ces “bricolages” de l’époque.

Entre la source d’alimentation ( 48 Volts Courant Continu sur batteries au plomb- 48V CC bat Pb ) et les moteurs il fallait rajouter une régulation pour permettre de démarrer en douceur , d’accélérer et de ralentir . ( la récupération d’énergie , quand le moteur se changeait en générateur n’était pas tout à fait au programme).

On pouvait imaginer des résistances ballast mises en série entre les moteurs et la source d’énergie ( comme sur la célèbre “Jamais contente” de 1900 ) simple, robuste, mais rendement exécrable , bon pour cuire des oeufs ou réchauffer un plat de cassoulet sur ces résistances.

Le principe était le suivant : au lieu de faire varier la tension continue, on l’envoyait par intermitence au moteur à une fréquence donnée. Pour faire simple, imaginons un interrupteur enclanché la moitié du temps et déclanché l’autre moitié ( voir image 1)
VE002
compte tenu de l’inertie du moteurcela nous donne , pour une fréquence bien adaptéel’équivalent de 50% de la tension. Si l’on fait varier le temps de conduction par rapport au temps d’extinction (rapport cyclique) on peut théoriquement aller de 0 à 100% de l’équivalent tension.

Théoriquement oui, car dans la pratique se posent d’autres problèmes qui n’avaient pas été analysés en leur temps; par exemple, lorsqu’on ouvre un interrupteur sur une charge( avec un courant élevé) de plus sur une charge selfique ( comme un moteur) on peut observer un arc électrique ( certains gros disjoncteurs de distribution électrique sont équipés de réservoirs à air comprimé pour “souffler” l’arc électrique en cas de manoeuvre) . Ici on n’a pas vraiment d’interrupteur mécanique mais des interrupteurs électroniques qui doivent encaisser ce choc. En 1960 , pour des raisons , je pense, de disponibilité de composants et pour des raisons de coût le choix s’est poerté sur 10 transistors de puissance montés en parallèle  ( BDY55) avec le secret espoir ou plus encore d’après moi, l’affirmation des ingénieurs qui n’étaient que des théoriciens , que le courant électrique serait du dixième dans chaque transistor; ce qui n’est jamais le cas ( aujourd’hui même en CAP courant faibles on apprend ça!) ; conclusion : un composant qui encaisse plus que les autres , qui chauffe, dont les caractéristiques dérivent avec la température et qui se met en défaut entrainant les autres en cascade, d’où une panne inévitable à plus ou moins long terme . CQFD : ça n’a jamais fonctionné très longtemps…. voir les rapports des ingénieurs d’essais sur le site de Phil. Boursin.

D’où une autre version avec au lieu des 10 transistors en parallèle des thyristors de puissance, mais là encore un gros problème : quand un thyristor conduit en courant continu, il reste bloqué tant que le courant entre l’anode et la cathode n’est pas redevenu nul.
VE001

voici le shéma original avec des modifications datées de avril 1971 à août 1971.

il a donc fallu rajouter pour chaque thyristor un circuit spécifique d’extinction ( blocking d’extinction ) dont le principe était d’envoyer une impulsion à travers un petit transformateur élévateur de tension vers la gâchette de chaque thyristor pour tenter de le bloquer ; on peut dire “tenter” car le resultat n’était pas extraordinaire.

toutes ces analyses , déboires et réflexions m’ont amené à essayer un montage très simple , pas cher, adapté d’un kit de super marché et que je suis en train de tester. à suivre

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INFORMATION

Voici l'histoire de ce charmant petit véhicule qui aurait sans nul doute mérité un autre avenir que celui de pièce de musée. Encore que peu de musées en France voire à travers le monde peuvent prétendre exposer une telle pièce ou simplement sa carcasse.

Il faut situer cette histoire dans le bassin houiller lorrain juste après mai 68 , quand l’idée de la fermeture des mines de charbon s’installe dans la tête des gens. La ville où presque tout se passe est ma ville natale , j’y suis né en 1953, au lendemain (quelques années) de la deuxième guerre mondiale , en plein baby-boom. Mon parcours personnel explique mon attachement à ce petit jouet pour adultes.

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